La relation a l’autre vue au travers de l’ancien schéma victime-sauveur-bourreau ou mouton- berger- loup, ne posait aucun problème dans un monde duel où une autorité dogmatique, souvent choisie en terme inconscient bien que subie en terme de conscient, décidait de ce qui était bien ou mal.
La mise en place du libre-arbitre chez l’humain d’aujourd’hui permet la remise en question du sauveur ou du berger. Mais tant que cette notion est déployée sans la conscience humaine temporelle et relative, le libre-arbitre induit des sortes de distorsions où il n’y a plus personne pour décider ce qui est bien ou mal pour les autres, mais pas encore assez de monde qui accepte que ce qui est bon pour soi ne le soit pas forcément pour l’autre.
C’est pourquoi, certaines victimes sont devenues des loups, et certains bourreaux cherchent à être des moutons.
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